Qui ?
Mahamat-Saleh Haroun, réalisateur tchadien primé à Cannes en 2010 pour son film Un homme qui crie. Comme dans ses précédentes œuvres (Abouna ou Daratt), le cinéaste y chroniquait un Tchad dévasté par la guerre. Depuis son premier long Bye Bye Africa (1999), Haroun s’interroge également sur la place du septième art en Afrique. En 2011, il faisait partie du jury cannois présidé par Robert De Niro.
Quoi ?
L’histoire de Grigris, 25 ans, une jambe paralysée, qui se rêve danseur. Un songe compromis lorsque son oncle tombe malade et que pour le sauver, le jeune homme décide de travailler pour des trafiquants d’essence… Sans parler de discrimination positive dans un festival qui n’a pas encore mis en place la parité : souhaitons que le film décroche les étoiles et si possible la Palme.