Qui ?
Mohammad Rasoulof partage avec Jafar Panahi le triste problème des esprits libres de l’Iran actuel : avoir maille à partir avec le régime d’Ahmadinejad suite à une œuvre. Condamné à six ans de prison en 2010, pour avoir préparé un tournage avec le réalisateur d’Une séparation, il a tout de même réussi à mettre en scène clandestinement Au revoir, présenté à Cannes et distribué en France. Ancien étudiant en sociologie, il a réalisé trois longs-métrages ayant son pays comme principal sujet.
Quoi ?
Précédemment nommé Anonymous, Les manuscrits ne brûlent pas a longtemps été un projet secret, à cause de problèmes légaux : Rasoulof n’a pas le droit, selon la justice iranienne, de tourner de film. C’est pourquoi le Festival de Cannes n’a mentionné le véritable nom du film et l’identité du réalisateur qu’à la dernière minute. Peu d’informations ont filtré sur l’histoire en elle-même, mais la légende raconte déjà que Les manuscrits ne brûlent pas aurait été tourné clandestinement et serait arrivé devant les yeux des sélectionneurs deux jours seulement avant l’annonce officielle des films présentés à Cannes.