My Sweet Pepper Land de Hiner Saleem

 

My Sweet Paper LandQui ?
Hiner Saleem a fui l’Irak de Saddam Hussein au début des années 1980, alors qu’il n’avait que 17 ans. Depuis son premier long-métrage, Vive la mariée… et la libération du Kurdistan (1998), le cinéaste n’a jamais cessé d’être hanté par la question kurde, son peuple d’origine. Dans Vive la mariée et Si tu meurs, je te tue, son avant-dernier film, sorti en 2011, il s’intéressait à la diaspora kurde d’Europe. Dans Passeurs de rêves (2000) et Vodka Lemon (2003), c’étaient les Kurdes d’Arménie. Mais ce n’est qu’avec Kilomètre zéro qu’il retournait chez lui, dans le Kurdistan irakien, un an seulement après la chute de Saddam Hussein, pour y raconter le sort des Kurdes sous la dictature. Dans la foulée, il venait pour la première fois à Cannes, présenter le film en compétition.

Quoi ?
Hiner Saleem doit son retour sur la Croisette à My Sweet Pepper Land, son second film tourné sur place. Cette fois, il s’intéresse au Kurdistan de l’après-Saddam, devenu un no man’s land quasiment autonome, au point que le film peut justement concourir pour le Kurdistan dans la sélection Un Certain Regard.

En sélection Un Certain Regard au 66e Festival de Cannes.