The Search, de Michel Hazanavicius

 

En compétition au 67e Festival de Cannes

The Search, de Michel HazanaviciusQui ?

Ce nom, a priori imprononçable, devenu une private joke dans le premier film d’Alain Chabat, Didier, est désormais connu de tous. C’est à Cannes que Michel Hazanavicius est entré par la grande porte du septième art et qu’on l’a enfin pris au sérieux. Le réalisateur-monteur de Derrick contre Superman, La Classe américaine et OSS 117 se faisait un nom en réussissant à clouer le bec à Jean Dujardin et en donnant le beau rôle à sa pétillante compagne, Bérénice Béjo. C’était il y a trois ans, ça s’appelait The Artist. Chacun collectionne depuis les Oscars, les César, les prix d’interprétation à Cannes. Bref, Michel Hazanavicius est désormais un nom qui compte, inscrit sur un rond de serviette au ministère de la Culture.

Quoi ?

Changement de registre avec sa nouvelle présentation cannoise. The Search est librement inspiré d’un film de Fred Zinnemann, Les Anges marqués en VF (mais également The Search en VO), qui suivait un soldat américain et sa quête de la mère d’un enfant tchèque perdu dans le Berlin de l’après-guerre. C’est cette fois-ci une femme, membre d’une ONG, qui s’occupera de l’enfant perdu, avec pour toile de fond la guerre en Tchétchénie de 1999. Avec un casting prometteur – Bérénice Béjo, toujours, et Annette Bening –, Michel Hazanavicius ambitionne de montrer la guerre au plus proche des hommes. Une manière d’explorer un peu plus la sensibilité dont il avait su faire preuve avec délicatesse dans The Artist.