Bon évidemment, il y a les habitués des marches, les invités permanents, les Rotariens en somme. Faisons l’appel : Allen, Woody ? Présent dès l’ouverture avec son Minuit à Paris et les deux minutes de Carla Bruni. Almodovar ? Présent avec La Piel que habito en compétition. Les Dardenne ? Présents avec Le Gamin au vélo, en compétition également. Lars von Trier ? Présent, toujours en caravane… et en compétition encore avec Melancholia… Etc, etc.
Mais avant cela, en se penchant d’un peu plus près sur la sélection officielle, la Quinzaine des réalisateurs et la Semaine de la critique, voici quelques petites pépites que nous courrons voir, bravant les queues et la pluie car on annonce de l’orage sur Cannes pour cette 64e édition…
Les Neiges du Kilimandjaro de Robert Guédiguian // Sélection officielle – Un Certain Regard.
Pourquoi ? Parce qu’un p’tit Guédiguian qui revient à Marseille, ça donne envie. Et parce que Les Neiges du Kilimandjaro. Quelle chanson mes aïeux !
Loverboy de Catalin Mitulescu // Sélection officielle – Un Certain Regard. Pourquoi ? Parce que le cinéaste roumain avait remporté la Palme d’or du court métrage pour Trafic en 2004. Depuis il a réalisé Comment j’ai raté la fin du monde. Le cinéma roumain a la cote à Cannes ces dernières années. A suivre.
Toomelah de Ivan Sen // Sélection officielle – Un Certain Regard. Pourquoi ? Parce qu’on ne voit pas des films aborigènes tous les jours.
La Fée de Dominique Abel, Bruno Romy, Fiona Gordon // Quinzaine des réalisateurs. Pourquoi ? Parce que ce trio a réalisé le délicieux Rumba en 2008 et que ces trois-là sont inventifs, touchants, loufoques…
http://youtu.be/MMdUJLYzQjU
Jeanne la captive de Philippe Ramos // Quinzaine des réalisateurs. Pourquoi ? Parce que cette énième version de Jeanne d’Arc compte à son générique de fin Mathieu Amalric. Et pour savoir si on peut enfin pardonner les Anglais d’avoir brûlé Jeanne.
La guerre est déclarée de Valérie Donzelli // Semaine de la critique. Pourquoi ? Parce que Valérie Donzelli fait partie des seconds rôles qu’on aime beaucoup. Et parce que son premier film La Reine des Pommes était une vraie réussite : drôle, mélancolique et original…
Et aussi, sans images pour vous le prouver :
Tous au Larzac de Christian Rouaud // Sélection officielle – Hors compétition.
Pourquoi ? Parce que Christian Rouaud est le réalisateur de l’excellent documentaire Les Lip, l’imagination au pouvoir (autour de l’une des grèves les plus marquantes de l’après 1968 dans les usines d’horloges LIP à Besançon). Et une montée des marches ovine puisque Thierry Frémaux a annoncé que Rouaud monterait les marches avec des moutons.
Eldfjall de Rúnar Rúnarsson // Quinzaine des réalisateurs.
Pourquoi ? Parce qu’on ne sait toujours pas comment prononcer ce titre, même après l’éruption qui a bloqué les avions. Parce que c’est islandais, et qu’ils réalisent souvent d’étranges films envoûtants. Leur côté insulaire sans doute ?
Mourir auprès de toi de Spike Jonze // Semaine de la critique – Avant-première.
Pourquoi ? Parce que Dans la peau de John Malkovich. Parce que Max et les maximonstres. Parce que le synopsis est beau : Les personnages des couvertures de livres disposés sur les étagères se réveillent. Un Toy Story chez les bouquins en somme.