L’année dernière, c’est à la Semaine de la critique qu’on a pu voir Virginie Efira incarner une avocate borderline, des végétariens devenir carnivores, une famille turque prête à tout pour que personne ne sache qu’elle a adopté un enfant, le désenchantement de la jeunesse cambodgienne ou encore, dans un autre style, Laetitia Casta présenter un défilé de vagins. Bref, on en aura vu des choses ! Et cette année, ça risque également de valoir son pesant. Voici de bonnes raisons de vous rendre à la Semaine de la critique cannoise du 18 au 26 mai 2017.
Parce que l’affiche…
Séquence émotion pour l’affiche de cette 56e édition avec ce baiser échangé entre la comédienne Garance Marillier et la réalisatrice de Grave, Julia Ducourneau. Ou les prémices de la grande aventure d’un film au succès international qui n’a laissé personne indifférent.
Parce que 9 ça suffit…
Sept films en compétition et deux hors compétition (sans compter les séances spéciales) pour cette nouvelle sélection. Le comité en avait reçu quelque 1250…
Parce qu’on fait le tour du monde sans bouger
La Semaine de la critique nous emmène aux quatre coins du globe, à la découverte de réalisateurs qui ne foulent pas souvent nos salles obscures. On part ainsi à Caracas avec La Familia, au Chili avec Los Perros, à Tokyo avec Oh Lucy !, au Malawi avec Gabriel e a Montanha, en plein cœur de l’océan Pacifique avec Ava, à Téhéran avec Tehran Taboo, au Congo avec Makala, en Sicile avec Sicilian Ghost Story ou encore dans les plaines américaines avec Brigsby Bear.
Parce qu’il y aura de la star
Si la plupart de ces films se sont montés sans têtes d’affiche, certains ont tout de même attiré de la star internationale : Josh Hartnett dans Oh Lucy !, d’ailleurs produit par Will Ferrell ; Claire Danes ou Mark “Luke Skywalker” Hamill dans Brigsby Bear. Et du côté des francophones, on retrouvera Swann Arlaud, Bouli Lanners et Sara Giraudeau dans Petit paysan.
Parce que vive les premiers films !
Pas moins de six premiers films sont attendus, dont le film de clôture, Brigsby Bear (et en plus, c’est une comédie !) et un film en séance spéciale, Petit paysan. Les autres sont des seconds longs-métrages, comme le veut cette tradition qui fait la part belle aux réalisateurs de demain.
Parce qu’enfin l’Afrique est mise en avant
Deux films apportent un regard neuf sur le continent africain, même si les réalisateurs n’en sont pas issus : Makala du Français Emmanuel Gras raconte l’épopée d’un jeune Congolais pour dépasser sa vie de labeur pour atteindre ses rêves ; Gabriel et a Montanha narre les tribulations d’un jeune Américain au Kenya, puis au Malawi avant d’intégrer une prestigieuse université.
Parce qu’on aime les courts-métrages
1700 films courts ont été visionnés par le comité de sélection pour n’en garder que 13. C’est la section parallèle de Cannes qui met le plus en avant ce genre de films trop oubliés, qui sont pourtant comme autant de petits cailloux semés en direction du grand écran. Certains sont présentés ici pour la première fois aux yeux scrutateurs des journalistes et du public.
La sélection :
Compétition :
La Familia de Gustavo Ronon Cordova
Los Perros de Marcela Said
Oh Lucy ! de Atsuko Hirayanagi
Gabriel e a Montanha de Felipe Gamarano Barbosa
Ava de Léa Mysiu
Tehran Taboo d’Ali Soozandeh
Makala d’Emmanuel Gras
Film d’ouverture :
Sicilian Ghost Story de Fabio Grassadonia et Antonio Piazza
Film de clôture :
Brigsby Bear de Dave McCary
Séances spéciales :
Une vie violente de Thierry de Peretti
Petit paysan de Hubert Charuel