- 28 ans. Travaille en tailleur le jour, court les cinémas la nuit. Apprécie sa vie parallèle de Fantômette-critique-écrivain qui lui permet de dire aux collègues qu’elle a déjà vu le nouveau Desplech’ en proj’ presse. A découvert le cinéma devant… Pearl Harbor, parce que Josh Hartnett. Mais aussi devant un Yasujiro Ozu, parce qu’il ne se passait rien mais que ça lui laissait un étrange goût de reviens-y. Aujourd’hui, aime Paul Verhoeven, d’amour profond, parce qu'on y trouve des Martiens et un scénario dans le même film. Sait aussi lire des livres en refusant les traductions. La littérature allemande lui échappe donc un peu. Son plus gros exploit ciné : regarder quatre fois Adieu au langage, dont une fois sans le son et une fois sans l’image, pour écrire une critique dont elle puisse être fière. A plutôt bien vécu son premier Cannes, surtout quand le film était bien.
Grand Écart, site d’étirements cinéphiles
Le cinéma est un lieu paradoxal parce que c'est quand il n'y a plus de lumière qu'on a envie d'y rentrer. Grand Écart assume la contradiction, comme celle d'encenser Felix Van Groeningen en œuvrant pour le rattachement de la Wallonie à la France (ou pas), de suivre l'actualité du cinéma en temps réel sans pour autant chroniquer toutes les merdes en salle (et vice versa), d'aimer l'Hara-Kiri de Kobayashi sans renier l'auteur de son remake, Takashi Miike (et inversement). Donc non (oui), vous n'irez pas sur Grand Écart pour des avis tranchés, ni pour des opinions fades, ni pour vous indiquer quoi voter. Mais vous verrez qu'ici tout est permis, même de ne pas parler de cinéma. On assume, on vous l'a dit plus haut.Recevez nos derniers articles
Au hasard des répliques…
Voulez-vous que je vous raconte la petite histoire de la main droite et de la main gauche ? L’histoire du bien et du mal ? H-A-T-E. C’est de cette main gauche que le vieux frère Cain frappa le coup qui abaissa son frère. L-O-V-E. Vous voyez ces doigts, très chers ? Ces doigts ont des veines qui vont droit à l’âme de l’homme, la main droite, les amis, la main de l’amour.
La Nuit du chasseur de Charles Laughton, 1955
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