- Fauteuil en bord de rangée pour pleurer à loisir ou m'enfuir... Je plonge dans le noir, adore les courts-métrages et les longs. Je suis, à la trace, Doisnel et Karin Viard, je fume avec Sautet et je frémis dans les bras de Richard Burton vêtu d'une mini-toge. « Souvenirs des toiles » parce que j'ai grandi entre les péplums et les westerns, les films d'aventure et le cinéma égyptien des années 1980, le divan et les dernières séances, les cinés en plein air et les salles obscures. Mon cinéma, c'est Audrey Hepburn et Philippe Noiret, Malville et Johnny s'en va-t-en guerre, Godard et Tarkovski parce que je n'y comprends rien mais que j'aime le mystère. Et toutes les histoires d'amour à la façon des nombres premiers.
Grand Écart, site d’étirements cinéphiles
Le cinéma est un lieu paradoxal parce que c'est quand il n'y a plus de lumière qu'on a envie d'y rentrer. Grand Écart assume la contradiction, comme celle d'encenser Felix Van Groeningen en œuvrant pour le rattachement de la Wallonie à la France (ou pas), de suivre l'actualité du cinéma en temps réel sans pour autant chroniquer toutes les merdes en salle (et vice versa), d'aimer l'Hara-Kiri de Kobayashi sans renier l'auteur de son remake, Takashi Miike (et inversement). Donc non (oui), vous n'irez pas sur Grand Écart pour des avis tranchés, ni pour des opinions fades, ni pour vous indiquer quoi voter. Mais vous verrez qu'ici tout est permis, même de ne pas parler de cinéma. On assume, on vous l'a dit plus haut.Recevez nos derniers articles
Au hasard des répliques…
Voulez-vous que je vous raconte la petite histoire de la main droite et de la main gauche ? L’histoire du bien et du mal ? H-A-T-E. C’est de cette main gauche que le vieux frère Cain frappa le coup qui abaissa son frère. L-O-V-E. Vous voyez ces doigts, très chers ? Ces doigts ont des veines qui vont droit à l’âme de l’homme, la main droite, les amis, la main de l’amour.
La Nuit du chasseur de Charles Laughton, 1955
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