Jacques Audiard est un grand cinéaste. Regarde les hommes tomber, Sur mes lèvres, De battre mon coeur s’est arrêté, Un prophète, De rouille et d’os sont de grands films. Dheepan est un bon film. Nuance. Dommage, alors, que c’est avec celui-ci que le réalisateur français remporte sa Palme tant souhaitée. En sélection, Le Fils de Saül, La Loi du marché, Mia madre, Mountains May Depart – grand oublié – nous ont semblé bien plus forts. Et si l’on décidait d’étendre la compétition aux différentes sélections, Cemetery of Splendour, splendeur d’audace cinématographique, trouverait une place en haut du palmarès. En attendant, voici l’ensemble du palmarès du 68e Festival de Cannes, présidé par Joel et Ethan Coen.
Palme d’or
Dheepan, de Jacques Audiard
Grand Prix
Le Fils de Saül, de László Nemes
Prix de la mise en scène
The Assassin, de Hou Hsiao-hsien
Prix du jury
The Lobster, de Yorgos Lanthimos
Prix d’interprétation féminine ex æquo
Rooney Mara dans Carol, de Todd Haynes
Emmanuelle Bercot dans Mon roi, de Maïwenn
Prix d’interprétation masculine
Vincent Lindon dans La Loi du marché, de Stéphane Brizé
Prix du scénario
Chronic, de Michel Franco
Palme d’or du court-métrage
Waves ’98, d’Ely Dagher
Caméra d’or
La Tierra y la sombra, de César Augusto Acevedo
Prix Un Certain Regard
Béliers, de Grimur Hakonarson