Grand Écart, site d’étirements cinéphiles
Le cinéma est un lieu paradoxal parce que c'est quand il n'y a plus de lumière qu'on a envie d'y rentrer. Grand Écart assume la contradiction, comme celle d'encenser Felix Van Groeningen en œuvrant pour le rattachement de la Wallonie à la France (ou pas), de suivre l'actualité du cinéma en temps réel sans pour autant chroniquer toutes les merdes en salle (et vice versa), d'aimer l'Hara-Kiri de Kobayashi sans renier l'auteur de son remake, Takashi Miike (et inversement). Donc non (oui), vous n'irez pas sur Grand Écart pour des avis tranchés, ni pour des opinions fades, ni pour vous indiquer quoi voter. Mais vous verrez qu'ici tout est permis, même de ne pas parler de cinéma. On assume, on vous l'a dit plus haut.Recevez nos derniers articles
Au hasard des répliques…
Voulez-vous que je vous raconte la petite histoire de la main droite et de la main gauche ? L’histoire du bien et du mal ? H-A-T-E. C’est de cette main gauche que le vieux frère Cain frappa le coup qui abaissa son frère. L-O-V-E. Vous voyez ces doigts, très chers ? Ces doigts ont des veines qui vont droit à l’âme de l’homme, la main droite, les amis, la main de l’amour.
La Nuit du chasseur de Charles Laughton, 1955
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Fonds de placard
Les films de la section Un Certain Regard
D’une prison à Singapour aux forêts reculées du nord-ouest des Etats-Unis, d’une île déserte tropicale peuplée de tortues, de crabes et d’oiseaux à la campagne finlandaise, en passant par Téhéran, New York ou Le Caire… Des mafieux impitoyables, un boxeur qui tombe raide dingue amoureux, des lendemains de révolution égyptienne qui déchantent, un père fauché tentant de regagner la confiance des siens… La sélection Un Certain Regard reste cette incroyable vivier de merveilles cinématographiques éparpillées au quatre coin du monde et ici rassemblées, le temps d’un festival.
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Harmonium, de Koji Fukada
Écrit le 15 mai 2016 | Pas de commentaireLe cinéma de Koji Fukada, c’est cette douceur apparente dissimulant de multiples tensions en filigrane. Douceur de vivre, des cadres, des mouvements. Tensions intimes, sociales, écologiques… -
La Danseuse, de Stéphanie di Giusto
Écrit le 14 mai 2016 | Pas de commentaire« Loïe Fuller : l’icône de la Belle Epoque »… C’est à la lecture de cette simple note apposée au bas d’une photographie noir & blanc que Stéphanie di Giusto a eu envie d’en savoir plus sur cette jeune fille...