Grand Écart, site d’étirements cinéphiles
Le cinéma est un lieu paradoxal parce que c'est quand il n'y a plus de lumière qu'on a envie d'y rentrer. Grand Écart assume la contradiction, comme celle d'encenser Felix Van Groeningen en œuvrant pour le rattachement de la Wallonie à la France (ou pas), de suivre l'actualité du cinéma en temps réel sans pour autant chroniquer toutes les merdes en salle (et vice versa), d'aimer l'Hara-Kiri de Kobayashi sans renier l'auteur de son remake, Takashi Miike (et inversement). Donc non (oui), vous n'irez pas sur Grand Écart pour des avis tranchés, ni pour des opinions fades, ni pour vous indiquer quoi voter. Mais vous verrez qu'ici tout est permis, même de ne pas parler de cinéma. On assume, on vous l'a dit plus haut.Recevez nos derniers articles
Au hasard des répliques…
Voulez-vous que je vous raconte la petite histoire de la main droite et de la main gauche ? L’histoire du bien et du mal ? H-A-T-E. C’est de cette main gauche que le vieux frère Cain frappa le coup qui abaissa son frère. L-O-V-E. Vous voyez ces doigts, très chers ? Ces doigts ont des veines qui vont droit à l’âme de l’homme, la main droite, les amis, la main de l’amour.
La Nuit du chasseur de Charles Laughton, 1955
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Mathieu Amalric
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Barbara, de Mathieu Amalric
Écrit le 25 mai 2017 | Pas de commentaireMosaïque étincelante, variation free jazz, jeu de miroirs où se croisent, s'effleurent et se cognent Mathieu Amalric, son double, Barbara (mi-déesse mi-sorcière) et Jeanne Balibar, hypnotique et... -
La Chambre bleue, de Mathieu Amalric
Écrit le 16 mai 2014 | Pas de commentaireUn homme et une femme Ca commence par le papier-peint bleu mal collé d’une chambre d’hôtel de province. Des fragments de corps, une moitié de visage, une bouche, des corps... -
Jimmy P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines), de Arnaud Desplechin
Écrit le 11 septembre 2013 | Pas de commentaireDesplechin déplace ses questionnements outre-Atlantique...