Abdellatif Kechiche, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos remportent tous les trois la Palme d’or du 66e Festival de Cannes ; victoire collective voulue par Monsieur le président du jury Steven Spielberg, c’est aussi une victoire sans surprise : depuis la projection du film sur la Croisette mercredi dernier, La Vie d’Adèle est sur toutes les bouches et survole une sélection pourtant séduisante. On ne revient pas sur ceux qu’on a vus et presque aussitôt oubliés (le dispensable Jeune & jolie de François Ozon, le grossier Shield of Straw de Takashi Miike, le trop linéaire Grigris de Mahamat-Saleh Haroun, l’inabouti Borgman d’Alex Van Warmerdam), mais on a une pensée pour les films qui nous ont touchés et qui manquent – faute de place – au palmarès : Michael Kohlhaas et Only God Forgives en tête. Nonobstant, à l’exception peut-être d’un Nebraska beau mais assez inutile, on se félicite de voir tous ces futurs grands classiques récompensés – sans oublier l’exceptionnel L’Image manquante, prix Un Certain Regard.
Palme d’or
La Vie d’Adèle, de Abdellatif Kechiche
Grand Prix
Inside Llewyn Davis, de Joel et Ethan Coen
Prix de la mise en scène
Heli, de Amat Escalante
Prix du jury
Tel père, tel fils, de Hirokazu Kore-eda
Prix du scénario
A Touch of Sin, de Jia Zhang-ke
Prix d’interprétation féminine
Bérénice Bejo pour Le Passé, de Asghar Farhadi
Prix d’interprétation masculine
Bruce Dern pour Nebraska, de Alexander Payne
Caméra d’or
Ilo Ilo, de Anthony Chen
Prix Un Certain Regard
L’Image manquante, de Rithy Panh
Prix du jury Un Certain Regard
Omar, de Hany Abu-Assad
Rebonsoir, je n’ai vu que Le passé mais je trouve que l’un des grands oubliés de Cannes, c’est le film de Sorrentino: La grande Bellezza. Bonne soirée.
Bonsoir,
Les avis sont très partagés sur le Sorrentino ! Je crois que le problème de cette année, c’est qu’il y avait beaucoup de bons films et pas assez de prix, alors forcément, ça pose problème