Parce qu’un an avant, Tom pilotait un avion de chasse et que désormais il est expert en flair bartending (“jonglerie de bar” en français). Parce que Brian Flanagan et ses rêves de “Fluggle boucleurs”.
Mais aussi pour toutes les lois de Coughlin dont on vous livre ici un florilège : “Quand on s’ennuie, n’importe quoi paraît mieux”, “Equation essentielle du barman accompli, moins égal plus. Moins tu en mets plus tu t’en mets”, “Séduis la pouliche, tu auras le pourliche”, “Trinque ou quitte le bastringue”, “Ne jamais blablater sur une femme, elle l’apprend toujours.” D’où film hyper-féministe. Si. Les femmes y manipulent les hommes, les larguent, les exploitent. Bon, ok, sauf si elles sont vieilles. Cocktail, parce que pendant l’été 1986, Elisabeth Shue est devenue une femme et qu’elle joue à “qui a le plus dents quand il sourit” avec Tom Cruise pendant tout le film. Parce qu’on y boit du début jusqu’à la fin. Parce que toutes les copies furent bien palotes, à commencer par le pussy-poussif Coyote Girls. Parce qu’il est question d’amitié, de rêves et d’inégalités. Si. De postérité aussi. Si. Et que Cocktail, c’est la remise en question du golden boy tout-puissant au profit du bon vieux rêve américain standard. Bon ok, le film n’est qu’une version ultra-édulcorée et supercolorisée du roman de Richard DiLello The Longest Cocktail Party, dont le héros paumé s’est mué en séduisant jeune homme qui déambule parmi les néons roses… Mais quand même, la scène de la cascade n’a-t-elle pas une portée universelle ? Et ce panoramique en hélicoptère pour l’arrivée en Jamaïque n’a-t-il pas quelque chose de féerique ? Et contrairement à Kubrick, Roger Donaldson (le réalisateur, également responsable des excellents Pic de Dante et La Mutante) ne filme pas l’ombre de l’hélico. Lui. Et puis Cocktail, aussi, parce qu’on sèche ses larmes à la lecture de la lettre d’adieux laissée par Coughlin : “Enterrez les morts, ils empestent le bistro. Quant aux autres lois de Coughlin, oublie-les, ce type ne disait que des conneries.” Sans oublier que Cocktail, c’est le retour en force des Beach Boys au sommet des charts et de leur art… 1988 : Kokomo.
Et pour ceux qui douteraient encore, le film résumé en 3’36”, ici :
Cocktaiiiiiiiiiiiiiil !
Si, Coyote Girls, c’est bien. Can’t fight the moonlight.
Parfait papier, tout c’que j’aime. (et ça fait un moment qu’ça dure !)
Seriez-vous prêt à pondre des piges chez les collègues ou c’est hors de question ?
Pourquoi pas… on en parle par mail ?
absolument !
mariaque@club-internet.fr
@Aero… Quand même Coyote, ça n’arrive pas à la cheville de ce joyau, non ?
J’ai adoré “cocktail” mais dans la série “booze”, j’ai beaucoup aimé “Coyote Girl”. Je l’ai même vu plusieurs fois Et oui, quand on aime les boozes, on ne compte pas !
Il faut que l’on commence le top 100 des bouses indémodables… En effet.
Et qui c’est qui va encore devoir vous fournir les bouses demandées ? C’est Bibi !
Je n’ai pas encore vu Cocktail. Je ne bois que du Ricard et j’ai peur de passer pour un homme du peuple. Je n’ose pas.
Si un jour il y a un remake français, ça s’appellera Ricard. Alors tu peux y aller.
Janet, inculte. Je vais t’obliger à regarder 6 jours d’affilée et sans pause… tous les films de mon casier secret.
Merci Jean-Nicolas Berniche. Tu me comprends. Mélanie Carpentier, ta véhémence me secoue. Et garde ton casier secret pour qui tu sais…(huhuhuhu)